Biographie   Maurice Friedmann, dit Frido, est né le 28 Août 1926 à Paris. Il est domicilié à Ascona (Suisse Italienne), depuis 1966, où se tient une exposition permanente de ses œuvres.
 
   
      Il étudia à l'Académie de la Grande Chaumière et à l'Académie Julian.
Ses professeurs : Yves Brayer, Roger Bezombes, Roger Worms.
       
 
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  Coupe de la Ville de Paris, Médaille d'Argent et Médaille de Bronze. Diplôme de Médaille Vermeil de la Société Arts, Sciences, Lettres.
       
     
  Grande Rétrospective Maurice Frido
au Musée Carnolès (Menton)
du 9 avril au 28 juin 2004
  musée Carnoles Menton
       
      Discours prononcé par Monsieur Luc Lanlo (Adjoint au Maire - Délégué à la culture) lors du vernissage de l'exposition :
      Mesdames, Messieurs,
      Maurice FRIDO, ou l'Art de la Tendresse !
Avec beaucoup de sensibilité vous nous menez dans un univers rempli de transparence et de douce nostalgie, permettant l'évasion de l'esprit ! Etat de cristalline plénitude, dont chacun d'entre nous a besoin.
Des rues de Paris aux paysages Suisses, en passant par la Provence, vous savez nous gratifier de votre interprétation visionnaire où l'emporte la couleur. La belle et tendre, celle qui apaise et enrichit.
Vous savez, Monsieur, avec talent, capter l'atmosphère d'un paysage, d'un lieu, et leur donner une "dimension" personnelle. Des eaux de l'Arno à la Méditerranée, le mélange concocté nous gratifie de rêves les plus beaux teintés de mélancolie.
Amoureux de la nature vous êtes !
Les fleurs, les arbres représentent un thème fort dans vos oeuvres. Ils y trouvent une dimension intimiste en ce Palais Carnolès, construit dans un jardin, qui forme un écrin autour de vos oeuvres présentées ce jour.
La poésie au coeur de vos oeuvres est douceur.
"Elle est la touche du Maître en plein accord avec son âme qui nous éclaire toujours de ce beau reflet du réel".
Des boutiques de Paris-Mouff, aux bains d'Ascona en hiver ou encore des rêveries du Caire, votre exposition picturale est source de bonheur.
Merci, Monsieur FRIDO
 
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  Luc Lanlo(Droits réservés à l'auteur.)
       
     
      Revue de presse
 
Maurice Frido de Paris Montparnasse
 
Maurice Frido
 

Maurice Frido à Paris, c'est en quelque sorte un retour aux sources, aux origines, même si ce n'est que pour quelques trop brèves semaines. Il y revient, comme souvent, déjà, avec des paysages où l'on reconnaît cette aptitude à saisir le fugitif dans ce qu'il a d'éternel, sa manière de donner un monde humain, le nôtre, "où la vie est là, simple et tranquille", où tous les composants existent en parfaite harmonie.
C'est Ignace Rubistein, le frère d'Arthur, qui "découvrit" Maurice Frido. Il a compris et aimé ce talent naissant : Maurice Frido avait alors 16 ans. Il dessinait sur les feuilles d'un petit carnet. Ignace Rubistein sut sur-le-champ qu'il y avait plus d'une distraction d'adolescent. Il prodigua ses encouragements et jusqu'à sa mort accompagna le jeune artiste à qui il laisse son souvenir comme viatique.
Après son service militaire, Maurice Frido rentra à la Grande Chaumière puis à l'académie Julian où il acquit de solides connaissances picturales. Puis débutèrent ses années de pérégrination.
Après des errances nombreuses et bénéfiques, Maurice Frido s'est fixé "au pays où fleurit l'oranger", à Ascona dans le canton du Tessin, en Suisse. Idéaliste et sensible à la réalité de notre temps, il lui arrive d'ailleurs de mettre sa galerie, où se tient une exposition permanente depuis vingt ans, à la disposition oeuvres telles qu'Amnesty International par exemple.
C'est là, dans la richesse suggestive de cette région, qu'il a appris si poétiquement à rendre cette touffeur et la fraîcheur des frondaisons l'ocre de la terre éclaboussée de soleil sur les murs râpeux, l'humidité quasi charnelle des feuillages reflétés dans les eaux mouvantes d'un lac.
Maurice Frido n'exalte pas les couleurs, il n'altère pas non plus leur limpidité. Il les traduit changeantes, multiples, bleues, dorées, rousses ou nacrées. Il aime aussi les ciels gris ainsi que la lumière diffuse de la brume, ce qu'il veut, c'est rester en accord d'âme, sans tricher. Quand il dit : "Mon âme, c'est ma peinture", on sait qu'il est sincère.

Maurice Frido est un peintre qui transforme sa vie en art. Il vit et nous apporte un monde élégiaque, baigné de lumière et de chaleur humaine.
Mais si il aine les gens, il aime encore mieux la nature où il sait se perdre et se retrouver. Il a horreur d'être enfermé "quand j'ai commencé à peindre, aime-t-il à dire dans un sourire, je faisais énormément de fenêtres."
Dehors, seul, il s'imprègne par tous ses pores de l'atmosphère, des incessants changements de la lumière, imperceptibles ou plus marqués parfois. Il lui arrive de peindre plusieurs toiles dans un espace restreint. Et ses toiles sont toutes différentes les unes des autres, parce que l'impression est chaque fois nouvelle.
Il y a une somme du subjectif et du romantisme dans les tableaux de Maurice Frido. "Le paysage idéal, a-t-on écrit, évoquera à la fois nos états d'âme subjectifs, qui nous révèlent infini derrière les choses, et une vision objective, attentive de formes." C'est vers quoi il tend, consciemment et inconsciemment. Romantique, il l'est à coup sûr. Mais il ne s'agit pas d'un romantisme littéraire et grandiloquent. C'est un romantisme silencieux, secret, pudique. Et
pour revenir à l'essentiel, dans l'oeuvre de Maurice Frido, c'est l'intuition qui porte témoignage et une certaine effervescence spirituelle.
Un sentiment très fort d'harmonie, d'équilibre gagne instinctivement le spectateur, même fugitif. Parce que le beau domine dans toute l'oeuvre de Maurice Frido. C'est vrai. Mais si on laisse aller son regard aller plus avant, observer mieux, on ressent cette mélancolie cachée qui serrait presque résignation, émanant comme au second degré de cette peinture. Frido ne nous cache pas les cicatrices des blessures faites au monde par l'homme.
Mais il ne peint pas en accusateur public, en critique social. Frido ne suit aucune mode sinon la sienne. Sa main et son et son talent sont propres comme son oeuvre.

Maurice Frido, c'est le peinte de la vision sereine : il chante la création. Certes, il peint ce qu'il voit, mais il voit beau, en toute honnêteté avec soi même et le monde. Il nous offre une peinture calme et poétique à l'immense pouvoir d'expression.

 
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Henry Schopfer (Journal de l'Oeil)
      Maurice Frido s'abandonne tout entier à l'ivresse de la couleur. Rien ne le séduit davantage qu'un paysage vu à travers un rideau de verdure ou de fleurs : et ce qui pourrait sombrer dans une inextricable confusion devient, grâce à lui, un enchantement. On pense au " Paradou " de Zola. Les toiles de cet excellent artiste n'en portent pas moins la marque d'une construction solide et d'un travail achevé.
     
Maurice Tassart (le Parisien)
      Parler de Frido porte à évoquer certaines magnifiques toiles de Monet. En effet il reporte sur la toile les effets que la lumière crée sur les choses exposées "en plein air " et qui, par la même, sont sujettes à d'infinies vibrations de couleurs. Ses couleurs sont claires, brillantes, pures, fuyant presque les ombres même. Une peinture dense d'un profond lyrisme qui devient comme l'essence de son art et qui se met en évidence dans les instances des paysages qui expriment un pouvoir d'introspection, une tension contemplative, l'intensité d'un état d'âme qui dépassent de loin le juste coup de pinceau et la couleur et concrétisent des images efficaces par leur contenu et par l'exactitude de l'interprétation de la réalité.
     
P.R. Frigeri (Cenobio)
     
      Autres expositions
 
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- Hôtel Carlton Knoke le Zoute (B) 1955
- Galerie Grenier à sel, Honfleur (F) 1956
- Galerie Cimaise, Paris 1957
- Gallerie Neupert, Zürich 1957
- Galerie Vauban, Dijon (F) 1958
- Galerie Raspail, Paris 1959
- Otello, Ascona (CH) 1959
- Galerie Gaillard, Rouen (F) 1960
- Galerie Parnasse, Paris 1961
- Hotel Pedroni, Ascona (CH) 1964
- Galleria A.A.A., Ascona (CH) 1965
- Galleria A.A.A., Ascona (CH) 1966
- Galleria A.A.A., Ascona (CH) 1967
- Museo del Broletto, Novara (I) XII.1968
- Hotel Schweizerhof, St.Moritz (CH) II.1969
- Hotel Palace, St.Moritz (CH) II.1970
- Galerie Yves Jaubert, Paris 1970
- Galerie au Vieux Lutry, Lausanne (CH) 1975
- Galerie Chardin, Paris XI.1976
- Galleria al Ponte, Ponte Tresa (CH) 1977
- Galerie Bohren, Genève XII.1978-I.1979
- Gallerie Zielemp, Olten (CH) V.1979
- Volksbank Weil Der Stadt, Stuttgart (D) IX.1979
- Berliner Bank, Berlin 1980
- Stadt Theater, St.Gallen (CH) IV.1980
- Sport Hotel Happy Rancho, Laax (CH) 1980
- Gallerie Klosterberg 19, Basel (CH) V.1981
- Galleria Dubini, Locarno (CH) 1982
- Hotel Rosatch, Pontresina (CH) II.1984
- Gallerie Kunstkeller, Kriens (CH) VI-VII.1985
- Galerie Jean Camion, Paris V.1986
- Gallerie Zielemp, Olten (CH) V.1988
- Musée des Beaux-Arts, Palais Carnelès, Menton (F) 15.XII.1990-4.III.1991
- Galerie Centre Thermales, St.Moritz (CH) 3-27.IX.1991
- Palazzo dell'isola di Brissago (CH) 16.VII-28.VIII.1994
- "A travers Paris", Salle des Fêtes, Mairie du 9ème Arrondissement, Paris 5-19.VI.1998 (avec Fleury et Ruscard)

EXPOSITIONS ANNUELLES
- Grand Prix de Paris
- Galerie Valembreuse, Biarritz (F)
- Prix de Deauville (F)
- Exposition Amici delle Belle Arti, Villa Ciani, Lugano (CH)
- Salon de l'Art Libre, Paris
- Salon des Indépendants, Paris
- Salon des Surindépendants, Paris
- Salon des Artistes Français, Paris

 
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